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Comme les hommes, les peuples qui oublient leur histoire cessent d'exister!



Plan des pages consacrées au département de la Dordogne

Pour naviguer dans les pages du département, cliquer d'abord sur la page à consulter
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Genèse et organisation de la Résistance
Les forces en présence
Les terrains de parachutages
La chronologie de la répression et des combats
L'inventaire des maquis
Chronologie en décembre 1943
Janvier 1944
Février 1944
mars 1944
avril 1944
mai 1944
juin 1944
Jusqu'au 14 Juillet 1944
Suite de la chronologie
de la répression et des combats:
15-31 juillet 1944
Août 1944
Les colonnes infernales SS:
La division Brehmer
Brehmer ou l'épouvante nazie:
combien de suppliciés?
La division "Das Reich"
Bilan des exactions
de la 2ème SS Panzer Division et du
1er passage du Kampfgruppe "Wilde"
Combien de victimes?
Le Kampfgruppe "Wilde"
(2nd passage en Dordogne)
Les Kampfgruppe "Bode" et Ottenbacher "
L'effroyable bilan des colonnes infernales SS
Le casse de la Banque
de France en gare
de Neuvic-sur-l'Isle

Résistance, Maquis et Libération du département de la Dordogne

Le département de la Dordogne, qui appartenait à la région 5, fait partie des départements métropolitains qui se sont libérés eux-mêmes de la botte nazie. Il reste encore fortement marqué par les actes de Résistance et les combats pour la libération. Il subsiste encore de nombreuses plaies dans les familles résidant dans ce pays généreux а vocation rurale, qui n'ont pas oublié.

Il existe une abondante documentation sur ce sujet qui reste aussi complexe qu'attachant et délicat. Il a fallu procéder à un tri dans une abondante documentation tant dans les livres que sur le net. Mais ces pages consacrées aux combats de la Dordogne pour sa libération, et l’esprit dans lequel ces combats se sont déroulés n’aurait pu être synthétisés de façon aussi percutante sans le secours du "Dictionnaire de la résistance en Dordogne" de Jacques Lagrange éclairé par son ouvrage (tirage épuisé) intitulé "1944 en Dordogne". M. Jacques Lagrange a autorisé l'utilisation de ces deux ouvrages pour mettre en ligne ces pages. Qu'il en soit remercié.

D'une façon générale, et sauf indication contraire, les informations contenues dans ces pages se réfèreront comme source principale au "dictionnaire de la Résistance". Ces pages, comme toute reconstitution a posteriori sur un domaine aussi complexe et exigeant que la volonté de résistance, comporteront certainement des erreurs. Mais sur ce site, les erreurs sont rectifiées dès lors qu'elles sont communiquées officiellement par un document dont l'auteur est identifié et identifiable par les internautes qui consultent ce site. Et le département d'Etat aux Armées US (en l'occurrence "le Pentagone"), n'a rien trouvé à redire à l'analyse qui a été fournie sur les sanglantes batailles livrées par l'Armée américaine dans le département de la Manche).

Dans un autre domaine, le Maire de Bergerac et son équipe sont remerciés pour avoir fourni l'accès à des cartes détaillées du département de la Dordogne datant de 1946 exposées dans le musée de la Résistance de Bergerac. Elles serontinterprétées sous différentes formes dans les présentes pages consacrées à la résistance en Dordogne, quand bien même les indications de base qu'elle comporte privilégient principalement la résistance en Dordogne sud et l'Armée secrète.

Genèse et organisation de la Résistance en Dordogne

Le ferment de la Résistance réside d'abord dans le fait que le département était traversé dans ses marches de l'Ouest par la ligne de démarcation fixée par le vénéneux accord d'armistice du 20 juin 1940. Cette ligne de démarcation traverse trois des quatre Périgords: le vert, le blanc et le rouge. En outre, quelque 80.000 personnes déplacées de l’Alsace Lorraine (y compris le 26ème R.I.) s’y sont réfugiées, et tout particulièrement de Strasbourg, au nombre desquels de nombreux français de confession juive, auxquelles s’ajoutaient des réfugiés de la zone de guerre du Nord.

Ainsi, les familles des résidents en Dordogne avaient parfaite connaissance des contraintes que l'occupant allemand exerçait sur la vie des familles du secteur occupé et les résidents de la "zone frontalière" durent rapidement recourir à des passeurs pour pouvoir se réunir ou communiquer.

Les quatre Périgords de la Dordogne
On peut ainsi comprendre sans peine que l'occupation par les allemands de la totalité du département, le 11 novembre 1942, ait déclenché un véritable séisme dans les esprits rebels, qui ont ainsi pris conscience de l’étroite dépendance de l’Allemagne dans laquelle le Maréchal et son gouvernement avait plongé la France. Et ce d'autant plus que les maquisards et partisans se sont rapidement aperçus qu'ils étaient supérieurs en nombre à leurs ennemis et que les troupes d'occupation allemandes n'obtiendraient pas de renforts, surtout après le débarquement en Normandie.

Il faut signaler que, d'une manière générale, les maquis et leurs groupements se sont naturellement structurés sur le pays qui se divisent en quatre secteur naturels: le Périgord vert, le Périgord noire, le Périgord blanc et le Périgord Pourpre. Les militaires du 35ème régiment d’artillerie divisionnaire, cantonné au quartier Daumesnil à Périgueux, et tout particulièrement, ceux du 26ème Régiment d’Infanterie casernés à Bergerac, un régiment replié depuis la Lorraine, n'ont pu qu'être sensibilisés douloureusement et scandalisés par le comportement de la police nazie après l'opération Attila. Après l'envahissement de la zone sud et la dissolution de leur unité, ils vont très vite basculer de la Résistance à l’action et se structurer autour de l’O.R.A. et de l'armée secrète en quatre groupements Dordogne-nord, Périgueux-Nord, Périgueux-ville et Bergerac-Dordogne-sud, ce dernier groupement qui forme le 3ème bataillon et réunissait à lui seul, après la dissolution du 26ème RI, le 12 novembre 1942, 16 officiers, 75 sous-officiers et 200 hommes de troupe (1, p.332).

Or, l’O.R.A est armée. A l’initiative du Lt-Colonel Mollard, avaient été dissimulées à Sarlat, Saint-Cyprien, Périgueux Saint-Joseph par l’officier de marine, l’abbé de Magondeaux, 65.000 armes individuelles (fusils, révolvers, …), 100.000 armes collectives (fusils mitrailleurs, mitrailleuses, …) et 1.000 tonnes de munitions, dont une partie seulement sera retrouvée par les Allemand après le 12 novembre 1942. Et les premiers parachutages d’armes vont lui bénéficier.

Enfin, l’O.R.A. plutôt « giraudiste » et fortement structurée, a établi un état-major de commandement départemental (avec une compagnie de commandement), qui, le 24 mai 1944, sous la houlette de Gaucher (« Martial »), chef des maquis des M.U.R. (Mouvement unifié pour la Résistance), Boylet pour les Corps Francs de la Libération (C.F.L.), Leydier François pour l’O.R.A. et Ranoux (« Hercule ») pour les F.T.P. (1, p. 334). Cette structuration jouera un rôle essentiel non seulement en vue de la libération du département, notamment de la région de Bergerac, mais également pour le réemploi de nombreux maquisards dans l’Armée française.

Enfin, dans la technique de lutte armée, l’O.R.A. et l’A.S. joueront un rôle technique important en veillant à la formation des combattants au bon usage des armes et munitions qui sont parachutées et à leur répartition entre les maquis. Il en ira ainsi pour les armes parachutées à Savignac-les-Eglises à deux reprises au mois de mars 1944, incluant outre des mitraillettes STEN très appréciées (non seulement par les maquisards mais également par les SS), des fusils antichars Boys, des lance-roquettes de 2,36 pouces, et des fusils mitrailleurs Bren, des grenades Miller ou Gammon, qui feront l’objet de séances d’instruction par l’instructeur anglais Peter Lake, ou lieutenant «Jean-Pierre». Ces armes seront réparties entre l’A.S.(camps «Roger», « Ancel» et «Marcel» et des camps FTP (1, p.335).

Très tôt également, une poignée de résistants s’est regroupée sous la bannière du général de Gaulle. Dès le 18 juin 1940, Louis de la Bardonnerie entre en résistance après avoir entendu l'appel du 18 juin du Général de Gaulle. Il montera le premier relais du réseau de la Confrérie Notre-Dame (réseau Castille) fondé par Rémy (le colonel Gilbert Renaud engagé dans les Forces française libres). Il a hébergé, jusqu'en mai 1941, le premier poste émetteur et lutte contre la Gestapo avec toute sa famille nombreuse. Ce réseau se prolongera un mois plus tard grâce au réfugié alsacien Armbuster qui devient membre du réseau Castille, en créant une antenne centré à St-Antoine-de-Breuilh.

D'autres considérations vont jouer en faveur des résistants rebels au Gouvernement de Vichy pour lesquels: mieux vaut affronter le froid, la faim, les privations et les GMR (Groupes mobiles de réserve), la milice, la gestapo, les bicots et les SS que de pourrir sous la botte allemande au service d'Hitler. Leur nombre, d'abord, et leur parfaite connaissance du pays vont faire la différence. Ils sont nettement plus nombreux que les forces allemandes et au départ se limitent à des combats de harcèlement. Les réquisitions des jeunes pour le service du travail obligatoires, qui vont provoquer une forte de vague de rébellion, la constitution le 10 mai 1944 d'une vague d'arrestations destinée à constituer une réserve d'otages à livrer aux allemands, les colonnes infernales allemandes, qui pour tenter de reprendre la main sur le pays de Jacquou le croquant, vont en réalité répandre la terreur et engendrer une juste indignation des populations en entraînant mécaniquement à chaque fois une vague d'enrôlement dans les rangs des maquisards dans un but de vengeance et enfin, le débarquement en Normandie va déclencher une guerre toujours plus impitoyable contre l'ennemi et les collaborateurs. Dès lors les maquisards vont passer des combats de harcèlement aux batailles rangées.

Dans cette évolution, les parachutages d'armes alliés ont joué un rôle essentiel. Mais, on verra que, les dégâts et martyrs provoqués par les colonnes infernales allemandes sont au moins aussi graves et nombreux en Dordogne qu'ils l'ont été par ailleurs dans les départements voisins.

Les forces en présence (2)

Du côté allemand, les troupes qui ont envahi la Dordogne le 11 novembre 1942 ne dépassent pas 2.OO0 hommes. Mais ces troupes seront renforcées momentanément par les colonnes chargées d'exécuter des opérations punitives pour tenter de reprendre en main les populations.

Il faut y ajouter, bien sûr, la Gestapo (Sicherheitsdienst) dirigée depuis Périgeux par le capitaine SS Michel Hambrecht,1, place du Théâtre, qui commande à une quinzaine d'agents allemnds, roumains ou autrichiens et recourent volontiers à la torture. Ils sont aidés dans leur tâche par des supplétifs français revêtus parfois de l'uniforme allemand. Jacques Lagrange cite notamment les noms de Henri Astié, Boeging, Paul Clavié, Charles Fast, Loiseau, Louis Mare, Pagnon, Raymond Rolland et d'Hubert G, qui avec trois de ses fils, se fait policier gestapiste.

On notera que l'Abwehr, le service secret mis en place par l'Amiral Canari dont les services d'écoute et de radio-détection était à juste titre redoutés, ne semble pas être particulièrement intervenu en Dordogne, excepté peut-être pour ce qui concerne les "bicots". Mais ce n'est pas le cas dans d'autres départements.

Mais les Allemands sont hélàs assez efficacement aidés par le Gouvernement de Vichy qui met quasiment à leur disposition: En face, des maquisards volontaires, recherchés, traqués au début, mal armés, on dénombre: Au total à la libération, les effectifs de résistants engagés se répartissent ainsi: On pourra s'étonner de l'importance de la rubrique divers dans les effectifs de maquisards ou de résistants. Mais il ne faut pas oublier qu'il est indispensable de nourrir, soigner, habiller et entraîner les hommes, ce qui coûte très cher, qu'il faut de plus les transporter, et réparer les armes. Il est donc normal que des effectifs non négligeables soient affectés aux liaisons et à la coordination des actions de combat.

Les terrains de parachutages

Voici les terrains de parachutages essentiels à l'approvisionnement des combats des maquisards qui sont cités par Jacques Lagrange (2):
Un "container" parachuté dans le secteur de Bergerac.
  1. Terrain de parachutage à Lagudal, sur la commune d’Eglise-Neuve-d’Issac. Le 1er parachutage venu d’Angleterre est intervenu le 11-10-1941. Il était organisé par Pierre Bloch, le Dr Dupuy et Albert Rigoulet.
  2. Terrain de parachutage à Pringorieux (le 12-8-1943).
  3. Terrain de parachutage des frères Arnaud à Bourgnac.
  4. Terrain de parachutage du Clos La fosse à Sarlande (Laroche).
  5. Terrain de parachutage et de camouflage d'armes de Paunat tenu par Marc Nicaud.
  6. Terrain de parachutage de la plaine de Lanmary (André Danède)
  7. Terrain de parachutage d'armes à Beleymas du Groupe AS Marcel (centre) géré par les frères Thurmel qui cachent les armes chez eux.
  8. Terrain de parachutages massifs de St-Sauveur (il peut s’agir d’un terrain de diversion mis en place par le chef de gare Lafon).
  9. Terrain de parachutage à Domme organisé par les groupe AS "Alberte" et "Victor"
  10. 6-6-1944: à Bourniquel est mis en place dans le Bergeracois un terrain de parachutages massifs sous la direction de Philipe de Gunsbourd, alias « Philibert » (il s’agit d’un aristocrate anglais, financier international, proche du S.O.E. anglais du Sud-Ouest, dont la tête est mise à prix et dont le principal passe-temps semble être de se jouer de la police allemande), qui a 36 parachutages réussis à son palmarès.
  11. Enfin, la zone de parachutages de Moustalat, à la limite de la Corrèze, où, le 14 juillet 1944, 349 forteresses volantes escortées par 524 Spitfires larguent 3791 containers totalisant quelque 417 tonnes d’armes et de munitions.
Or, les largages d’armes, munitions et explosifs sont estimés pour les années 1943 et 1944, jusqu’au 14 juillet à quelques 250 tonnes. Certains maquis, et notamment le maquis "soleil", s’est spécialisé dans la récupération des armes parachutés en dévalisant les caches d’armes des maquis concurrents. C’est ainsi que Soleil, qui affirme n’avoir reçu qu’un seul largage en aurait récupéré quelque 87 tonnes destinés à d’autres maquis dans sa zone de combat. Grâce à quoi, Soleil a engagé la bataille pour la libération de Saint-Foy-la-Grande en récupérant un parachutage du 11 août 1944 qui ne lui était pas destiné.

Leur armement, bien que léger, est suffisamment efficace et pourvu en munitions pour tenir tête aux colonnes allemands dans des batailles rangées.

L'inventaire des maquis

Afin de mieux cerner le phénomène de la résistance en Dordogne, les maquis ont été recensés principalement à partir du dictionnaire de la Résistance. S'agissant de structures éminemment évolutives et fluctuantes, il est vraisemblable que cet inventaire n'est pas parfait. Mais il a au moins le mérite d'éxister et de permettre de fixer les idées.

Le département de la Dordogne en 1946
reproduction de la Carte du Musée de la Résistance de Bergerac
Voici ce que donne cet inventaire dont nous demandons aux internautes de pardonner les erreurs et de communiquer les corrections ou ajouts qui s'imposeraient:
  1. Groupe Alberte (capitaine Bardaroux Lucien) sur la période 1943-1944 : mouvement AS du Salardais en Dordogne sud. Opérationnel du 1er avril 1944 au 25 août 1945 (1035 hommes à cette date). Le Groupe AS Alberte (affecté à Sarlat): prend part aux récupérations d'armes de Domme, à des sabotages au Pas-du-Raysse avec le groupe Victor...
  2. Groupe ANIC (capitaine Charles Maigre ) depuis août 1942 au 31 décembre 1943 : mouvement FTPF du secteur de Sigoulès. Opérationnel du 1er janvier 1943 au 28 août 1944. 326 hommes à la Libération ; 7 tués au combat, 4 fusillés et 2 déportés. En fait partie le sous-groupe de Pringorieux La Force fort d'une centaine de FTP commandé par Demorny, qui a participé à la libération de Bergerac.
  3. Groupe Cerisier (capitaine Léon Cerisier) mouvement AS du secteur de Lalinde créé dès 1942, avec l’aide de Goldman « Mireille » mejezyslaw Mojzesj Marc, juif de nationalité polonaise . Opérationnel du 1er septembre 1943 au 25 août 1944. Revendique 850 hommes au 25 août 1944. Pertes aux combats : 7morts, 10 fusillés et 4 déportés.
  4. Groupe Bayard (commandant Charles Martin) Mouvement AS créé en décembre 1943 à Blanquefort (47) et installé à Fontenille en mai 1944. Opérationnel du 20 mai 1944 au 25 août : 207 hommes à la libération deux tués au combat.
  5. Groupe Bertrand , commandant : Pierre Alessandri et Commando « Austin Conte » AS, constitué dès 1942., opérationnel dans le secteur d’Eymet du 1-1-1944 au 25-8-1944. 505 hommes à la libération, 8 tués au Combat et 1 accidenté
  6. Groupe Bugeaud Georges « Georges » FTPF du secteur de Ribérac dès 1942. Opérationnel du 23 mai au 24-8-1944. 378 hommes à la libération 7 déportés et 1 accidenté.
  7. Unité AS Héric de Ribérac créée dès 1942 par le capitaine Pierre Pirabeau. Elle formera le groupe AS Dordogne Ouest comptant 251 maquisards au 6-6-1944.
  8. Maquis Carnot AS sous le commandement de Jean Dejot, commandant, et Fernand Lasserre, Capitaine. Maquis dit à la ferme dans le secteur de Tourliac-Villeréal et Bourniquel. Opérationnel de 6-1944 à 8_1944. Comptait 1048 hommes à la libération. 8 hommes perdus au combat.(Le 20-12-1943 : le groupe AS Carnot, formé dans le secteur de MontPazier Villeréal, a été attaqué. Il a perdu 4 prisonniers dcd en déportation).
  9. Groupe Castelréal AS constitué en mars 1944 dans le secteur Limeuil-Urval-Siorac en Périgord. Opérationnel du 1er mars 1944 eu 25 août 1944. 130 hommes à la Libération et un seul accidenté.
  10. Groupe Collic : Louis Lieutenant du mouvement AS constitué fin 1943. Opérationnel du 25-8-1943 au 25-8-1944. 62 hommes à la Libération, 3 morts au combat et 3 fusillés.
  11. Groupe du capitaine Paul Darnige : Mouvement A.S. du secteur du Bugue créé en 1942. Opérationnel de décembre 1943 à Août 1944. 74 hommes à la Libération, 7 fusillés 2 déportés 1 accidenté.
  12. Groupe DD du capitaine Alphonse Delmon mouvement AS du secteur de Bourniquel, C.F.L.N. créé dès novembre 1942. 62 hommes à la libération, 2 déportés.
  13. Groupe François 1er du capitaine Feyret Marceau, mouvement AS du secteur de Bergerac- St Jean-d’Eyraud – 33ème bataillon CFL dès 1941. 699 maquisards au 6-6-1944.Revendique 870 hommesà la libération. 8 morts au combat, 5 fusillés, 5 déportés en 1943 et un accidenté.
  14. Mais il existe également un groupe FTP François 1er au camp de Virolles placé sous les ordres de Barnabé, à proximité de Saint-Etienne du Puycorbier.
  15. Groupe AS Darnige implanté au Bugue (74 maquisards au 6-6-1944).
  16. Groupe Maurice LASSERRE, lieutenant, affilié au mouvement AS dans le secteur de Journiac-Le Bugue Sud. Opérationnel de juin à Août 1944. Effectif de 70 hommes au 6-6-1944 et à la Libération. 5 morts au combat.
  17. Groupe AS Maurice Dujarric (nom d’un jeune STO de la région de Beynac déporté ) constitué par Pierre Daunois, médecin au Lardin. Daunois participe aux combats du 31-3-1944 contre la GMR et la division Brehmer.
  18. Groupe LECAMP du Capitaine Jean Dupuy affilié à l’A.S. créé dès octobre dans le secteur du Buisson dès octobre 1942. Opérationnel de février à Août 1944. Effectif de 82 hommes à la Libération. 2 morts au combat, 1 fusillé et 4 déportés.
  19. Groupe Leduc du Capitaine Arnaud, mouvement AS du secteur de Beaumont (adjudant Lacroix) et du capitaine Dagréou, créé dès octobre 1942. Opérationnel de janvier 1944 à Août 1944. Effectif de 510 hommes à la Libération (au moins 4 déportés cf Lacroix). L’unité AS DD fait partie du mouvement.
  20. Groupe AS de Gardonne Ponton-Martin compte 129 maquisards au 6 juin 1944
  21. Groupe Bataillon Joseph du Commandant Joseph Santraille, affilié à l’ORA-AS de Dordogne sud. Sous-secteur de Regain (Marcou) créé à St Julien de Crempse dès décembre 1943. Opérationnel de Juin à Août 1944. Effectif de 995 hommes à la Libération, 24 morts au combat. Ce maquis a été attaqué par 1.800 nazis et miliciens.(9 résistants dcd).
  22. Groupe Heric du Commandant Pierre Piradeau affilié à l’A.S. du secteur de Dordogne Ouest créé dès Janvier 1942. Opérationnel de Juillet 1943 à Août 1944. Effectif de 1032 hommes à la libération. 3 hommes perdus au combat.
  23. Groupe AS Marcel du capitaine Alfred FOUQUET dans le secteur de Fouleix et dans le canton de Vergt, Cendrieux et Ste-Alvère de janvier au 25 août 1944. Effectif de 485 hommes à la Libération . 2 morts au combat et 2 fusillés (Thurmel Gabriel). Chargé de l’intendance de la Préfecture du maquis installée dans les bois de Cendrieux. Il existe également un camp ORA, dirigé par le lieutenant Fouquet.
  24. Groupe "Loiseau" affilié à l’AS sous le commandement du lieutenant Pierre Pinson, ou régiment MORESSE implanté sur le secteur de St Pierre d’Eyraud, La Force-Sainte-Foy-la-Grande dès janvier 1943. Opérationnel de janvier 1943 à Juillet 1944. Effectif au 6 juin 1944 : 2178 maquisards Effectif à la libération : 3234 hommes revendiqué. 36 hommes morts au combat et 2 fusillés.
  25. Groupe "Jean" affilié à l’AS sous le commandement du lieutenant Aimé Fabre, implanté sur le seul secteur de Ste-Foy-la-Grande dès octobre 1942. Opérationnel d’Avril à août 1944. 202 maquisards au 6-6-1944. Effectif à la libération : 326 hommes. 14 morts au combat. Renaud Genest est responsable du secteur de la résistanc e de Vélines.
  26. Groupe AS du secteur de Thenon, dirigé par le capitaine FFI Hemmerlé qui s’emparera de l’imprimerie Joucla à Périgueux et fondera la Dordogne Libre à la libération de Périgueux.
  27. Groupe FTP Jean-Marie du 3ème Régiment FTP dans le secteur de Ste-Foy-la-Grande.
  28. Groupe "Jean-Marie" affilié à l’AS en Dordogne Nord sous le commandement du lieutenant Jacques Brachet. Implanté dès juillet 1942 sur le secteur de Champagnac du Bel-air , (Serre structure les maquis en groupe de 30 hommes) Brantôme, Saint-Saud, Miallet, Saint-Jory de Chaleix. Opérationnel d’avril à août 1944. 197 maquisards au 6-6-1944. Effectif de 308 hommes à la libération. 3 tués au combat.
  29. Groupe Marianne affilié à l’A.S. sous le commandement du capitaine Abel BENNEY, implanté dans la forêt de Vertg dès janvier 1942, opérationnel de janvier 1944 au 25 août 1944. 126 maquisards au 6-6-1944. Effectif de 151 hommes à la Libération. Un mort au combat et 3 fusillés.
  30. Groupe Marsouin affilié à l’AS sous le commandement du Colonel Henri Pourteaux implanté dès novembre 1942 dans le secteur de Belves. Opérationnel de mai à Août 1944. Effectif à la libération de 433 hommes. 2 morts au combat, 5 fusillés et 1 accidenté.
  31. Groupe Max affilié à l’AS sous le commandement du lieutenant Max Fournier implanté dans le secteur de St-Cyprien dès 1942. Opérationnel de juin à Août 1944. Effectif à la libération de 153 hommes. 8 Morts au combat et 5 déportés.
  32. Groupe AS Daniel installé à Prats-de-Carlux diiirigé par Daniel Soulhié et supervisé par Alberte.
  33. Camp de maquisards FTP de Virolles à Saint-Etienne-de Puycorbier attaqué le 27 juillet 1944 sur dénonciation où les Allemands font 28 tués parmi les FTP (4ème bataillon FTP) et 4 parmi les habitants du village proche de Mussidan incendié le 5 août 1944. A la Farcerie, lieu-dit du hameau de St-Etienne de Puycorbier, le maquis Roland avait creusé un vestee abri dans le sol.
  34. Groupe Victor AS Groslejac qui compte 1219 maquisards au 6/6/1944 (chef Lucien Dubois)
  35. Groupe AS de St-Pardoux la rivière. (Touraine)
  36. 223ème (Teyssou) Cie /Groupe FTP de Lanouaille (Dordogne Nord).
  37. Thibaud Paul directeur du collège de Nontron, commandant la Cie AS de Cussac.
  38. Groupes AS de Lanouaille, Sarlande, Sarrazac, Payzac, fédère l’AS Dordogne Nord en bataillon « Violette » 3ème bataillon de la brigade RAC (Tallet René), 3800 maquisards au 6-6-1944.
  39. Groupe de 14 FTP à St-Georges de Blancaneix dirigé par le gendarme Vignal, et par KLéber.
  40. Le tauriac: lieu de campement du groupe de maquisards AS « Sangliers » créé en juin 1943 à Liorac (le PC est établi par Goldman (Mireille) dans la ferme Jouault au Maine de Lalinde à la fin de 1942).
  41. Groupe « Waldeck » de 32 FTP en Dordogne Nord constitué en mars 1944.
  42. Turnac : lieu d’implantation du groupe MOI Martinez (attaqué le 12/11/43).
  43. Au Fleix, groupe FTP du gendarme Vignal.
  44. Maquis l’ancêtre Karl
  45. Maquis Arthur (Saumande).
  46. Groupe AS Sam (Sanz Pardos) secteur de Couze (André lambert).
  47. Maquis de Ste-Marie de Chignac maquis à la ferme Clavieras.
  48. Saint-Vincent de Connezac : constitution d’un maquis juif en octobre 1943 avec Achille (Ralph Fickler).
  49. Saint-Michel de Double : stationne nt les maquis Achille, Roland, Arthur et Alfred.
  50. Saint-Martin de Fressengeas un groupe d’une 20 vingtaine de FFI est entièrement détruit.
  51. Saint-Martin d’Astier : maquis franco-espagnol des frères Arnaud à Fraicherode.
  52. Saint-Joly-de-Chaleix, aux lieux-dit Nicot-Lacroix et Pouyouleix, s’est installé le groupe de résistants Marcel-Pénard.
  53. St-Germain de Salembre : est installé le groupe AS Rolland.
  54. Saint-Etienne-Puycorbier : camp de Virolles des FTP François 1er.
  55. A la Farcerie, lieu-dit du hameau de St-Etienne de Puycorbier, le maquis Roland s’installe dans un abri creusé dans le sol.
  56. Maquis de St-Paul-La-Roche dirigé par Marcel Goineau, appelé à diriger la 227ème Cie FTP.
  57. Groupe FTP Nancel-Pénard (en mémoire d'un médecin boprdelais fusillé en octobre 1941) installé à St-Paul-de-Roche.
  58. Groupe FTP Totor au 01/12/1943 devient 227ème cie FTP, qui se joint en janvier 1944 au groupe Nancel-Pénard en Janvier 1944 (Moulin de la Tour à Saint-Jory de Chaleix)
  59. Groupe AS de Beaumont Bourniquel (82 maquisards au 6/6/1944)
  60. Maquis de St Alvère, (Pierre Bourland, adjoint de Mireille)
  61. Groupe de FTP implanté à Brantôme
  62. Groupe FTP Georges Naboulet
  63. Groupe Bir-Hakeim.
  64. Groupe carlos, Maquis M.O.I. De 30 combattants de secteur de Bergerac
  65. Camp de maquisards dans la basse vallée de la Beune aux Eysies
  66. Résistants du secteur du Buisson (André) ancien banquier belge
  67. Groupe AS de Saint-Pardou-la-Rivière (André percepteur)
  68. Groupe AS de Javerlhac et La chapelle-St-Robert (Andorre).
  69. Maquis AS Ancel formé en février 1944 dans la Double attaqué par les miliciens et les GMR à multiple reprises incorporé dans la brigade Alsace-Lorraine (Ancel + Diener). VALENTIN Legoutteux , tué au camp de Martel (Marsaneix) sur dénonciation.
  70. Maquis de Fraicherode à St-Martin-d'Astier comprenant des républicains espagnols (Arnaud) les épouses des frères Arnaud sont déportées le 16 janvier 1944.
  71. Alvarez-Canosa ou Pinochio, chef du 1er régiment FTP de Dordogne (MOI) adjoint du colonel Alberto, officier de l'Armée républicaine espagnole.
  72. Groupe A.S. De St-Astier « Alsace »
  73. Secteur de résistants de Vergt-Lalinde-Bergeracois.
  74. Maquis au Maine du Puits à St-Vincent de Connezac.
  75. Maquis à Montron
  76. Ecole des cadres du maquis de Fanlac (Alcibiade)(Alexeenko instructeur officier de l'armée rouge)
  77. Maquis Jacquou le Croquant (Alexandria) installé à La Chapelle (région de Montignac) devient la 222ème Cie FTP. Il s’installe également au camp de Mouret , proche de Peyzac.
  78. Alsace-Lorraine (brigade formée en Dordogne par Antoine Diener qui constitue le bataillon de Strasbourg. André Malraux) en prendra la tête.
  79. En mars 1944, création du maquis n°1 dans les bois de Payzac sous la houlette d'Audrerie Raoul ou «le Crapaud». rejoindra le bataillon Violette.
  80. Groupe AS du Salignacois.
  81. Maquis de la Bachellerie
  82. Maquis à St Amant de Coly
  83. Groupe AS à St Pardoux la Rivière.
  84. Groupe ftp du gendarme Vignal au Fleix.(Boutillier, Bronès, ) 3ème régiment FTP participe aux combats de Ste-Foy la Grande, de Bergerac et de Bordeaux.
  85. Groupe AS à Marteuil.
  86. Blanchou Dolet: Implantation d'un réseau Combat à Thiviers dès 1942 et un maquis FTP en forêt de Vieillecourt dès juin 1943 avec Paul Doucet et Louis Maury. Dolet est arrêté le 24-9-43, mort en déportation. Son épouse en réchappe. C’est Roger Faure qui prendra la tête des réfractaires dans la forêt de Vieillecourt en juin 1943.
  87. Beusse-Mougnier, responsable du maquis FTP à Augignac. Descombes, chef de la 13ème Cie FTP.
  88. Bessard chef de la 3ème Cie Nontron du 1er bataillon AS Dordogne Nord le 28-6-1944. Nontron est libérée dès le 10 juin 1944 sous la conduite de Raymond Boucharel, après la mise en place d’un Comité de libération dès le 7 juin. Le 28-6-1944, le commandement de l’unité est confié à Dupuy, capitaine de la garde évadé de Nexon.
  89. Groupe AS Eymet 86 maquisards au 6 juin 1944.
  90. En mai 1943: Belloeil jo rassemble 7 camarades pour constituer un maquis à St-Jory-du-Chalais, qui va former le groupe Gabriel-Péri (11 membres).
  91. Maquis le Frisé à St-Jean d'Eyraud
  92. Groupe AS Rac (Baritaud Gaston, fonctionnaire des Impôts et maquisard).
  93. Groupe AS Regain commandé par Lucien Marcou, capitaine AS évadé de la caserne Chanzy le 21-12-1943. Commande le groupe ORA à la Ribeyrie le 14-6-1944
  94. Groupe AS à St Felix de Villadeix (chef Barjou Eloi).
  95. Groupe AS «Bayard» comporte au 31/12/1943 4 officiers, 9 sous-off et 150 hommes centré sur la région de Bergerac.
  96. CASTERéAL : maquis AS ayant accueilli des officiers alliés parachuté en mars 1944 à Siorac. Compte 18 maquisards à la date du 6 juin 1944.
  97. Groupe FTP Soleil constitué le 23-10-1943 à partir du Groupe Franc n°1 par René Coustellier arrivé en Dordogne le 19 mai 1943. Installe le maquis FTPF de Salles-de-Belvès. Soleil devient chef de groupe des FTPF le 16-1-1944 et est à la tête du 4ème Régiment FTP regroupant près de 500 hommes rompus au combat. Il dirigera jusqu’à 2.600 hommes.
  98. Groupe AS Pistolet de Bergerac compte 30 membres au 6-6-1944. C’est ce Maquis qui va servir de noyau à la constitution de la brigade Alsace-Lorraine en septembre 1944.
  99. Groupe FTP « Lucien-Sampaix » qui opère d’abord en Hte-Corrèze puis en Dordogne à partir du 12-8-1944, commandé par René Ranoux où il devient chef départemental FFI. Adjoint Michaud dit Mimile, plastiqueur de la Centrale hydroélectrique de Mauzac.
  100. Maquis FTP à Montignac.
  101. Maquis FTP de Champ-romain appelé Danielle-Casanova et dirigé par Ricco.
  102. Compagnie « René » ORA-AS assurant la sécurité de la préfecture du maquis dans les bois de Cendrieux.
  103. Maquis FTP Gardette à Ste-Marie de Chignac fondé en novembre 1943 par Jean Givord.
  104. Maquis A.S. Jean-Bart en forêt de Léguillac-de-L’Auche. (Un camp est au lieu-dit Les Grangiers à Mensignac, un autre à Gotte à Razac-sur-L’Isle et un troisième à La Feuillade à Coursac qui sera lourdement attaqué le 22 juin 1944).
  105. Groupe AS Pichardie, groupe AS de Ribérac reformé après la bataille de La Feuillade, le 22-6-1944 à partir des groupes Jean-Bart et Rolland.
  106. Groupe AS Centre Lelong reformé après la bataille de La Feuillade à partir des groupes AS Jean-Bart et Rolland.
  107. Pistolet, groupe ORA à Mouleydier.
  108. Héric, groupe FFI Bergerac Ouest, commandé par Pierre PIRABEAU.
  109. Camp de maquisards de Blis-et-Born, probablement FTPF.
  110. Groupe AS "Paul-Henri", sur Ribérac, compte 761 maquisards au 6/6/1944. Ce groupe est reformé après la bataille de la Feuillade le 22-6-1944 à partir des groupes Jean-Bart et Rolland. Participe à la bataille de la Martinière du 27-7-1944.
  111. Paul-Henri, unité AS à Saint-Astier.
  112. Groupe FTP Gabrielli, dirigé par Houdot, alias le Chinois. Le groupe est spécialisé dans le sabotage des voies ferrées.
  113. Groupe AS Lavaud à Thiviers (Grenié de Pierrefiche).
  114. Groupe FTP Henri-Naboulet , campant dans la région de Thiviers, participe à la destruction des usines électriques de Mauzac et des Tuilières.
  115. Groupe ORA Verdun (Lieutenant Grandon)
  116. Groupe Valmy de Gandoin.
  117. Maquis AS Mimi commandé par Dominique Vives installé dans le canton de Mereuil-sur-Belle.
  118. Groupe AS Mercédès formé dès le 1er-5-1943 dans les bois de Niversac (compte 143 maquisards au 6-6-1844) sous le commandement de Couturoux René.
  119. Groupe FTP du secteur de Terrrasson (Lacombe)
  120. Groupe FTP du secteur de Saint-Martial de Valette (agent de liaison le gendarme Lelong ou « radis »).
  121. Groupe AS de Saint-Front La rivière (Lieutenant Léon).
  122. Groupe AS de Montbron –Marthon.
  123. Groupe Jacques de 28 volontaires constitué à Dussac en février 1944, engagé à Firbeix, St Saud, Miallet, la Coquille, Bussière-Galant.
  124. Jim, maquis de la Forêt de Vieillecourt dirigé par de Hauteclair.
  125. Groupe FTP à Firbeix-Sarlande dirigé par Gonzalvo Uson, ancien officier républicain espagnol.
  126. 2ème groupe M.O.I. à Mazeyrolles commandé par Paul Gimenez, républicain espagnol.
  127. Groupe FTP « Tarzan » en forêt de Vieillecourt.
  128. Un maquis est implanté dans le secteur d’Excideuil sous la responsabilité de Faure « La mère ».
  129. Ralph Finkler, (MOI) prend la tête d’une compagnie juive de lutte armée.
  130. Au hameau de La Meynie, à Firebeix, est implanté le groupe Petit-Pierre.
  131. Henri Fourtaux, commandant de la coloniale, conduit un maquis en forêt de Belvès, en conflit avec les FTP de Soleil.
  132. Un maquis franco-espagnol des frères Arnaud est implanté à Fraicherode.
  133. Maquis Alfred.
  134. Groupe Cherbourg du 2ème bataillon FTP (Delage Albert).
  135. Compagnie AS DEPE opérant dans la région de Villamblard.
  136. 13ème Cie FTP d’Augignac (chef Descombes ).
  137. Groupe FFI «Sam Jaurès» commandé par Dumas (Probablement dans la région de Bergerac).
  138. Maquis le Frisé à St-Jean-d’Eyraud. (Albert Dumas, mort au combat le 5-8-1944)
La collation de ces renseignements montre que la constitution des maquis de toute obédience s'est continument accélérée, à partir du 11 novembre 1962, des expéditions punitives des colonnes infernales allemandes et du 6 juin 1944, date à partir de laquelle les combats sans quertier ont atteint le maximum d'horreur et de sauvagerie. C'est ce que nous analysons ci-après. Graduellement, on est passé de la guerre de harcèlement à la guerre de positions, ce qui contraignait l'Armée allemande à abandonner le terrain à partir du débarquement allié en Provence.

La chronologie de la répression et des combats

Voici la chronologie des combats menés par la Résistance et les maquis telle qu'elle peut être restaurée à partir du dictionnaire de la Résistance en Dordogne et des renseignements que l'on peut collecter sur la toile du net.



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Notes sur les Sources:
  1. «1944 en Dordogne», de Jacques Lagrange, éditée par Pilote 24 Edition à Périgueux.
  2. "Dictionnaire de la Résistance en Dordogne" de Jacques Lagrange, éditée par Pilote 24 Edition à Périgueux
  3. "Les résistants,l'histoire de ceux qui se refusèrent" de Robert Ballot aux Editions Larousse (p. 79)



modifié le 27 avril 2015.