Le bombardement par un chasseur bombardier |
cliché tiré de "CROSS-CHANNEL ATTACK", |
Le bombardement de la batterie de la pointe du Hoc |
cliché tiré de "CROSS-CHANNEL ATTACK", par Gordon A. Harrison |
La préparation des planeurs Horsa de la 6ème Airborne Britannique |
Forces des patriotes: le sabotage dans le Pas-de-Calais et ses environs redoublera d'intensité, et des oraganisateurs spécialement formés partiront dans cette région pour mettre en route certaines actions limitées, opérées par des groupes de résistants, trois semaines environ avant OVERLORD (NdR: Le plan de débarquement proprement dit sera dénommé "Neptune" après la formation du SHAEF en remplacement du COSSAC).Du fait de l'absence du Major Chalkley, l'opération de diversion dans le Nord s'appuyant sur Monica ne débutera qu'à partir du 21 juin 1944, sous la houlette du Major Chalmers.
«Arrivés dans le Morbihan, vous y organiserez les mouvements de résistance existants et préparerez une manoeuvre de diversion pour attirer le maximum de troupes allemandes loin de la zone des combats.» ("La guerre secrète" d'Antony Cave Brown, tome 2, p. 182)La seule chose dont on soit certain, c'est que les 325 messages diffusés parla radio de Londres en direction de la Résistance française pour le D-day, faisaient bien partie de l'opération "Vendetta" et que ni de Gaulle, ni le BCRA n'avaient été informés de leur objet réel.
«Entraver au maximum et d'un seul coup l'ensemble des transports stratégiques et tactiques ennemis; démoraliser l'ennemi qui ne se sentirait plus en sécurité sur aucun point du territoire.»Il n'en restera pas moins qu'après les massacres perpétués par les troupes nazies, notamment à Oradour-sur-Glane, Marsoulas et Mussidan, il incombera au général Kœnig d'éteindre l'incendie provoqué par les services secrets alliés en donnant des ordres formels, au demeurant depuis la radio de Londres, à la Résistance et à toute la pyramide de son Commandement.
Quand le SHAEF donnait du grain à moudre à l'OKH... |
Plan sommaire extrait du livre de Roger Hesketh (p. 285) du livre intitulé |
«A moins que le temps dans la Manche ne se révèle totalement exceptionnel en 1944, il est hors de question de fournir des prévisions régulières scientifiquement valables et fiables plus de deux jours à l'avance , ou parfois même plus de vingt-quatre heures à l'avance.»A la conférence de Southwick House du 2 juin, le Group Captain J.M. Stagg, ne put rien promettre d'autre que des vents de forces 4 ou 5 et des nuages bas et finalement les officiers chargés de conseiller le général Eisenhower prirent le parti de ne rien décider. A la conférence du commandant suprême du Samedi 3 juin 1944, Stagg resta tout aussi pessimiste en annonçant une accumulation de nuages sur la Manche et des vents de force 5, ce qui va entrainer le retardement d'un jour du débarquement désormais fixé au 6 juin 1944. Désormais, près de 2 millions d'hommes, marins, fantassins, parachutistes eu aviateurs prêts au combat étaient entassés dans un bon millier de bateaux couvrant les estuaires depuis Felixstowe en Mer du Nord jusqu'à Milford Haven dans le Pays de Galles. Toutefois, un convoi de 138 bateaux transportant la 4ème division d'infanterie US dut être rattrapé in extremis alors qu'il avait largement dépassé l'île de Wight grâce à un vieux biplan Valrus dont le pilote a finalement réussi à larguer l'ordre de retour du quartier général de la marine sur un des navires.
«La question,» a ajouté Eisenhower «[est] juste de savoir pour combien de temps vous pouvez suspendre cette opération jusqu’à la fin des temps et la laisser suspendue comme cela.»(6) La discussion s'est poursuivie quelques minutes plus tard.La réunion définitive, peu après minuit, confirmera la situation météorologique, 5.000 bateaux et péniches de débarquement furent lancées sur les flots tumultueux de la Manche, tandis que les premiers parachutistes à destination de la Manche et du Nord-Est de Caen se voyaient distribuer les cartes qui définissaient leurs missions. Par mesure de prudence et compte tenu des incertitudes du temps, on sait que Eisenhower fit taper par sa secrétaire deux communiqués de presse, le premier annonçant le succès de l'opération de débarquement, le second constatant son échec. Avant même qu'Eisenhower ait visité toutes les têtes de pont, le second communiqué fut détruit et le premier publié.
«À 2145 Eisenhower annoncé sa décision. « Je suis tout à fait positif, nous devons donner l'ordre. …. Je n’aime pas cela, mais c’est comme cela …. Je ne vois pas comment nous aurions la possibilité de faire toute autre chose... Il reste encore une possibilité que le temps puisse s'aggraver tellement que la décision devrait être rapportée.» (2)
Les routes aériennes et navales des unités chargées de l'assaut du 6 juin 1944 |
cliché tiré de "CROSS-CHANNEL ATTACK", par Gordon A. Harrison |
Les zones de "drop" de la 6ème Airborn Division britannique |
cliché extrait de "CROSS-CHANNEL ATTACK", par Gordon A. Harrison |
Les plages du secteur d'Omaha |
Carte extraite de "CROSS-CHANNEL ATTACK", par Gordon A. Harrison |
Pour éviter aux fantassins d'être massacrés de face en sortant des LCVP, |
Cliché tiré de "CROSS-CHANNEL ATTACK", par Gordon A. Harrison |
Les rangers escaladant la pointe du Hoc sous la protection |
cliché tiré de "CROSS-CHANNEL ATTACK", par Gordon A. Harrison |
Vue aérienne d'Omaha beach à D + 1. |
Cliché tiré de "CROSS-CHANNEL ATTACK", par Gordon A. Harrison |
«The question,” Eisenhower pointed out, «[is] just how long can you hang this operation on the end of a limb and let it hang there.” The discussion continued a few more minutes.D'après les notes de l'Air Vice Marshal James M. Robb, SHAEF CofS for Air dont la citation est reprise par "CROSS-CHANNEL ATTACK" chapitre VIII (p. 274), par Gordon A. Harrison, CENTER OF MILITARY HISTORY UNITED STATES ARMY (service historique du Pentagone), Washington DC, 1993.
At 2145 Eisenhower announced his decision. «I’m quite positive, we must give the order!... I don’t like it, but there it is... I don’t see how we can possibly do anything else. There remained still a possibility that the weather might become so much worse that the decision would have to be reversed.»
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